I’am a cyborg, but that’s ok

I’am a cyborg, but that’s ok
(2007)
De Park Chan Wook

Avec Lim Soo-jung,
Jung ji-hoon,
Choi he-jeen, Lee Yung-nyeo






Après avoir exploré les tréfonds de l’âme humaine à travers sa remarquable trilogie de la vengeance (Sympathy for Mr Vengeance, Old Boy, Sympathy for Lady vengeance), Park Chan Wook, s’attèle à la comédie romantique, en mettant en scène une fable drôle, fantaisiste et décalée.

Young-goon n’est pas une femme comme les autres, c’est un cyborg ! Et comme tous les cyborgs, celle-ci n’a que peu d’émotions et se nourrit exclusivement de batteries. L’ennui c’est que Young-goon est humaine, internée par ses parents dans un hôpital psychiatrique, dans l’espoir d’une guérison, la jeune femme se renferme dans son univers cybernétique. Elle va alors faire la rencontre de Il-soon, un charismatique pensionnaire parmi la population locale. Il-soon est persuadé de pouvoir voler le talent de tous ceux qu’il croise ! Lorsqu’il rencontre Young-goon, il tombe fou amoureux, voyant que son régime à base de pile peut lui être fatal, Il-soon mettra tout en œuvre pour la sauver.

De l’aveu même du réalisateur, I’am a cyborg… est un film étrange, dont il a du mal à croire qu’il en est l’auteur. Et c’est vrai qu’au regard de son passé cinématographique, I’am a cyborg…, détonne sur tous les points. Considérons alors ce film comme une œuvre transitoire, une bouffée d’oxygène après l’apnée éprouvante et nihiliste de sa trilogie.
Le film est par ailleurs très coloré, presque illuminé de tous les artifices du conte de fées. Un contraste radical avec ses réalisations précédentes. Malheureusement le film de Park Chan Wook souffre de quelques longueurs qui stigmatisent la difficulté du réalisateur à s’approprier un genre dont il n’est pas coutumier. Voir parfois le ratage dans ses vaines tentatives de calquer son cinéma sur celui du conte de fée moderne (dont Tim Burton se fait actuellement le chantre) sans en saisir toutefois toutes les subtilités. Mais ces quelques faiblesses ne plombent pas le film pour autant.

Car sa réussite et son charme résident dans le portrait de cette histoire d’amour timide et décalée entre Il-soon et Young-goon. Dans cette galerie de personnages excentriques, c’est avec tendresse que nous suivons cet amour naissant, se rapprochement hésitant et difficile de ses 2 héros pourtant renfermés et centrés sur leur univers mental. Une comédie certes, mais surtout une histoire d’amour étonnante qui trouvera son apothéose dans un final coloré d’une candide beauté.
Ce texte provient de whispering-asia, la copie intégrale est illicite!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai adoré ce film^^! C'est un véritable bol d'air frais pour tous ceux qui se lassent quelque peu de la production actuelle. Enfin, pour moi, c'est ce que ce film représente. Je conseille vivement donc ;)C'est vrai que le film a quelques petites faiblesses tout de même...

Cha-Lou

ps: Park Chan-Wook est tout de même doué pour changer aussi radicalement de style. C'est un de mes réalisateurs Coréens préférés, derrière le maître Kim ki-Duk.^^

Anonyme a dit…

Comme je l'ai dis dans un autre commentaire, j'adore ce film. Je conseille donc vivement à tous les amateurs de nouveauté !