Dossier rêver le Monde : Citizen Dog


Citizen Dog
De Wisit Sasanatieng Avec Mahasmut Bunyaraksh,
Sangtong Ket-U-Tong

Attention film culte !!!











Il est pratiquement impossible de résumer ce film, sans en exclure toutes les richesses et les subtilités. Ici le moindre détail est un monde à lui tout seul. Dans ce manège cinématographique baroque, Wisit Sasanatieng nous invite à suivre l’apprentissage de la vie de Pott qui part pour la Capitale, découvrir le monde et l’amour.




Citizen Dog est un véritable festival, un rêve sur pellicule ou se succèdent scènes surréalistes et loufoques : un ours en peluche qui boit et qui fume, un motard zombi… . Celles-ci se fondent naturellement dans le quotidien du héros, nous invitant à travers ses rencontres à une plus grande ouverture d’esprit. Avec une utilisation fluide et presque naturelle de la CGI (la montagne de bouteilles en plastiques…), Wisit Sasanatieng enchaîne des plans plus beaux les uns que les autres, au service d’une narration claire et poétique.




Citizen Dog se prend comme on se réveille le matin, au sortir d’un songe tellement absurde qu’il en devient pertinent, pétrie de sens. Pour en posséder la clef il suffit de suivre le regard de Pott et de ne plus réduire la réalité à ce que nous croyons, ou selon les conventions étriqués et subjectives de notre société. Il ne s’agit point ici de redéfinir ‘’la normalité’’, mais d’accepter comme Pott que toute chose a une place sur terre, mais pas forcément là où on le croit !



Citizen Dog est un miroir, mais un miroir inversé de notre monde (un motard décède suite à une pluie de casques !), qui parle de tout, sans juger de rien. Qui aborde l’amour entre rire et émotion, qui se berce dans les traditions avec une excentricité touchante et respectueuse (le thème de la réincarnation). Citizen Dog nous donne simplement envie de dire ‘’merci’’.
Ce texte provient de whispering-asia, la copie intégrale est illicite!

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